Enfin, le jour de la sortie au village de Pré Au Lard était arrivé, il était temps, c'était l'un des rares moment ou les élèves pouvaient profiter pleinement d'un peu de libérté. Drago se préparait tranquillement dans le dortoir, attendant que Crabbe et Goyle se préparent à leur tour et tous trois sortirent ensemble de la salle commune, afin de se rendre devant la grande porte où Rusard se tenait, vérifiant les autorisations de sortie de chaque élèves. Drago montra la sienne, suivit par Crabbe, Goyle, et Pansy qui venait de les rejoindre, et tous les quatres partirent donc en direction du village.
Une fois arrivés, ils firent leur tour habituel dans la rue principal de Pré au Lard, Pansy insista pour aller chez mme Piedoddu, le salon de thé des 'amoureux', d'après ce qui se disait, mais Drago refusa catégoriquement, ce genre d'endroit ne lui plaisait pas. Finallement, ils optèrent pour les Trois Balais où ils burent tous une bièraubeurre, avant de sortir et de reprendre leur tour. Ils entrèrent dans une boutique mais Drago faussa compagnie aux trois autres, histoire de se retrouver seul un peu, loin des cris que poussaient Pansy à chaque fois qu'elle passait devant une vitrine.
Le Serpentard n'était pas loin de la cabane hurlante, cet endroit qui autrefois l'effrayait ne faisait que l'amuser maintenant, il n'y avait strictement rien d'hantée dedans. Il marchait, mains dans les poches, démarche hautaine et air fièr, comme toujours, et remarqua une élève de Poudlard qu'il avait déja croisé, certainement pendant un cours, ou n'importe où d'autre, puisque de toute façon, à Poudlard, chaque élève était obligé de croiser les autres.
Il vit qu'elle se retourna et leurs regards se croisèrent un court instant, cependant, Drago ne prit pas la parole, n'étant pas du genre à entammer la conversation, il continua d'avancer, dépassant la jeune fille, si ses souvenirs étaient bons, elle appartenait à Serdaigle, en d'autres termes, il n'avait rien contre elle, les élèves de Serpentards s'entendaient bien avec ceux de Serdaigle, alors, il n'avait aucune raison de la taquiner ou quoi que ce soit d'autre. Il continuait d'avancer, le pas lent, sachant que dans quelques minutes, Pansy, Crabbe et Goyle le rejoindraient..