Nom et prénom de votre personnage : Jenkins, Maelyss-Enora
Surnoms : Nora, Mael', Lyly, Lylyss, Mara
Année à Poudlard : Quatrième année
Avatar : Anna Sophia Robb
Description physique de votre personnage :
Maelyss est une jeune fille qui prend soin de son apparence, peut-être même un peu trop. Elle affectionne tout particulièrement le gloss et les vêtements hors-de-prix -que seule sa belle-mère a pu lui payer. Malgré son trois ans d'âge mental (XD), elle a le physique d'une fille de son âge, soit quatorze ans. De grandeur moyenne, un poids proportionnel à sa taille, elle ne supporte pas les filles qui se plaignent de leur corps, elle est fière d'elle, se trouve ravissante et ne manque pas de le faire savoir. Son visage semble exprimer un dédain constant, dès qu'elle pose le regard sur qui ou quoi que ce soit. Son teint est légèrement plus pâle que la moyenne, sans être cadavérique ; les seuls artifices qu'elle utilise concernant ses lèvres, elle ne mets jamais de fard ne serait-ce que pour bronzer un peu son joli minois. Ses yeux au regard perçant sont de couleur pers, tirant souvent sur un vert marécage ou encore sur un bleu d'orage...
Ses cheveux mi-longs, frôlant la base de son cou, sont d'un blond cendré, oscillant vers le gris-argenté à certains endroits. Nora ne passe pas beaucoup de temps à s'en occuper mais ils sont toujours relativement plats, séparés sur le côté droit. La jeune fille est aussi très expressive ; si quelque chose ne lui plaît pas ou l'inverse, ce n'est pas difficile de le voir. Lorsqu'elle est sceptique ou étonnée, ses sourcils se haussent et ses lèvres se pincent ; quelque chose de plaisant lui arrache un étrange sourire qui ne semble jamais bien sincère ; et beaucoup d'autres réactions encore...
Personnalité de votre personnage :
Maelyss est une jeune fille malicieuse qui se donne des airs élégants dans ses manières. Elle est ambitieuse et déterminée, peut-être même un peu entêtée ; presque rien ne l'arrête. Elle est un brin prétentieuse, un peu trop imbue d'elle-même ; elle est susceptible et n'hésite jamais à se venger, peu importe le prix à payer. Elle est comme une bombe à retardement sans compte à rebours, prête à exploser au moindre moment, par contre, elle ne réagit pas de la même façon aux différentes provocations. Nora peut se montrer particulièrement enfantine lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle désire : elle crie, trépigne et finit même parfois par bouder...Elle sait heureusement se montrer mature devant la plupart des gens et se contente de parler, de cracher son venin de vipère...Lorsque l'on s'oppose à elle, il faut toujours s'attendre à une joute verbale parfois violente...Cette jeune fille ne supporte pas la vulgarité, elle admire la répartie élégante ; quand elle n'arrive pas à être suffisamment convaincante avec la méchanceté subtile, elle rabaisse les gens, les attaquant sur des sujets sensibles jusqu'à les réduire à néant. Elle n'a pas de remords face aux larmes -elle peut cependant très bien jouée le jeu de la culpabilité. Si elle tente toujours d'être au-dessus de tous, c'est que l'on dit souvent que pour paraître plus intelligent il suffit de s'entourer d'imbéciles...
'Lylyss déteste la pluie, mais le soleil aussi lorsqu'il est trop fort. Elle est parfois paresseuse, souvent désintéressée : elle agit en permanence avec une sorte de nonchalance, d'indifférence. Elle se plaît à côtoyer les gens qui approuvent ses idées et n'hésitent pas à se débarrasser des amis ou alliés qui ne lui sont plus utiles. La ponctualité est de mise lorsqu'elle donne rendez-vous à quelqu'un, mais si l'invitation vient d'un autre, il est rare qu'elle se présente à l'heure -elle dit souvent que seule elle peut se permettre les erreurs, les retards, etc. Heureusement, s'il s'agit d'un ami proche, elle n'en fait pas toute une histoire. Elle choisit ses fréquentations en fonction de la ressemblance qu'ils ont avec elle, peut-être pour combler son petit côté narcissique...
Histoire/enfance de votre personnage :
Maelyss-Enora Jenkins est née dans une famille partagée qui ne restait unie que pour le bien de la cadette. Les quelques premières années de sa vie, la petite les a vécu dans une demeure où la tension était constamment palpable. Les Jenkins étaient purs et fiers : Constantinius et sa femme Cordenilia, les grands-parents, étaient avares et prétentieux ; leur fils, Maximilien, avait grandi avec cette même mentalité, il refusait de croire que les sorciers nés de parents moldus pouvaient être de véritables sorciers. Sa cousine Isabelinia était aussi convaincue que lui. Les Hemerson, pour leur part, étaient pour la plupart moldus et n'avaient aucunement honte de cela. Graziela, la mère de Maelyss, était née de parents moldus. Son frère cadet Corvin, sang-mêlé, vivait aussi avec eux. Ces six adultes -immatures- s'occupaient donc chacun à leur manière de la petite nouvellement née, cependant on ne s'entendait pas sur la façon de faire. Les deux descendants Hemerson furent bientôt obligés de quitter la demeure familiale, suite à un incident...qui n'en était pas réellement un. En vérité, ils furent pris en chasse par Constantinius, qui avait bien l'intention de ne pas les laisser sortir indemnes de la maison ; Nora alors âgée de quatre ans pleurait dans les bras de sa tante. Son grand-père fut accusé de tentatives de meurtres, fut jugé et condamné. Sur l'arbre généalogique par contre, ce furent les noms de Graziela et Corvin qu'on effaça. Trois ans passèrent avant que Maximilien ne prenne une deuxième femme. Elle se nommait Valentine DeMillan, une française qui parlait anglais de façon horrible. Dès les premiers jours, Maelyss la détesta. Elle prenait plaisir à lui rendre la vie dure, utilisant quelques sortilèges très basiques seulement pour lui causer des ennuis. Maintes fois, elle captura avec précaution un ou deux Doxys pour les glisser entre ses couvertures. Au fil du temps, Valentine comprit à quoi jouait la petite et la prit à son propre jeux ; les deux rivales s'affrontaient jour après jour et Lylyss dut admettre que cette française méritait du respect.
Du jour au lendemain, elles devinrent inséparables. Maximilien fut soulagé de les voir enfin s'accorder, puisqu'il n'avait jamais eu l'intention d'abandonner l'une ou l'autre. Il fut moins enchanté de se voir mis de côté par sa propre fille, qui préférait passer du temps avec sa belle-mère. Ces longues journées où on ne lui refusait absolument rien rendirent Enora capricieuse : elle ne supportait plus le moindre « non » de la part de qui que ce soit. Isabelinia quitta bientôt la demeure familiale, alors que sa nièce atteignait ses dix ans, pour emménager avec son fiancé. L'année d'ensuite, la famille apprit qu'ils avaient tous deux périent de façon « inexpliquée », personne n'en fit d'histoires. De la nombreuse famille ne restait plus que Cordelinia, son fils et sa femme, ainsi que la petite Maelyss. Se désintéressant peu à peu des cadeaux et autres superficialités, cette dernière se lança dans l'apprentissage de la magie. Étant donné que, logiquement, elle recevrait la lettre de Poudlard à la fin de l'année, son père croyait bénéfique le fait de la mettre au travail immédiatement. La famille n'avait pas prévu que, quelques semaines avant les onze ans de la cadette, ils soient brutalement obligés de quitter l'Angleterre. Cette décision avait été prise un soir de mai ; pendant que la jeune fille étudiait dans le salon, un incendie se déclencha dans la cuisine puis se propagea à travers les étages. Ils auraient pu tout simplement déménager mais Cordelinia insista pour quitter le pays, déclarant que tout cela n'avait rien de bien normal. Au lieu de faire sa rentrée à Poudlard cette année-là, Maelyss-Enora entra à Durmstrang.
Cette école dont la réputation n'était déjà plus à faire forgea une Maelyss bien moins coquette. Au lieu des petites moqueries enfantines qui parsemaient autrefois son quotidien, elle devint une championne des blagues mesquines et sans doute seulement drôles pour elle et ses compagnons. Elle se montrait particulièrement exécrable avec les gens qui lui tenaient tête et cela lui valut plusieurs retenues...Malgré le fait que certains enseignants lui aient clairement démontré qu'ils étaient fiers. « Seuls les forts survivent. » et elle y croyait dur comme fer. Elle passa trois ans dans ce collège qui semblait faire d'elle une presque réplique de son grand-père aujourd'hui emprisonné. Mais durant l'été précédant sa quatrième année, Valentine confia à son mari que la petite l'effrayait sincèrement et que retourner dans leur pays serait peut-être une bonne idée. Approuvant totalement, Maximilien revînt en Angleterre, avec sa femme ainsi que sa fille -qui ne suivait que par obligation. Le couple négocièrent l'entrée de Nora à Poudlard et elle y fut acceptée, prête pour une quatrième année d'enseignement magique.